Résumé |
Un parcours à travers les oeuvres de Philippe Manoury ressemble à un voyage dans la ville invisible que décrit Italo Calvino, faite des relations entre les mesures de son espace et les événements de son passé : les rencontres, les chocs premiers (Stockhausen, Boulez) qui continuent de retentir, le travail prolongé d'une pièce à l'autre - ou plusieurs pièces plus loin - sans souci des cloisonnements trop habituels (sériel ou stochastique, interprète ou machines), l'étincelle volée ailleurs, hors du langage musical, et qui se métamorphose, se réfléchit en une autre forme. Toujours, la passion du langage, plus que de la matière : Le timbre, en tant qu'objet unitaire de composition, est mort ». |