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    Catégorie de document Mémoire ou rapport de stage
    Titre Etude de la justesse de la clarinette.
    Auteur principal Dominique Rodrigues
    Cadre du mémoire ou du rapport laster ATIAM
    Université ou établissement Pierre & Marie CURIE
    Directeurs René Caussé, Jean Kergomard
    Année 2005
    Statut éditorial Non publié
    Résumé

    Il s'agit là d'un problème important en situation d'orchestre, d'enregistrement de disque, les professionnels y sont confrontés tous les jours et y sont très sensibles. Ces questions ont souvent intéressé de nombreux auteurs comme J. Brymer qui dans la référence [15], parle des principaux problèmes de justesse, avec des observations générales en fonction des notes et de l'évolution de ces problèmes. De façon générale, les clarinettistes sont du même avis pour dire que la clarinette n'est pas un instrument très juste. Malgré des améliorations, ils affirment que certains problèmes persistent, comme les notes graves jugées trop basses. Si on admet que les fréquences de jeu (FJ) sont données par les fréquences de résonance, des études approfondies effectuées par Vincent Debut [2] montrent que les défauts qui pourraient venir de l’existence même du trou de registre sont très bien compensés d'un point de vue des fréquences de résonance par l’effet des trous latéraux (ouverts et fermés) et par des changements de section introduits depuis longtemps par les facteurs. Néanmoins, le résonateur ne détermine pas à lui seul les fréquences de jeu (FJ), les paramètres d'embouchure jouent aussi un rôle très important. Ce projet cherche à analyser et à confronter des études expérimentales dans le but de mettre en évidence certains problèmes de justesse et comprendre si possible leurs causes. Ainsi, nous avons eu la possibilité de rencontrer plusieurs clarinettistes dans le but de les enregistrer et de les interviewer. Parmi eux, Aude Richard, Guy Deplus, Florent Pujuila, Alain Damiens, Michel Arrignon et Joseph Arracic. Pour cette étude, deux clarinettes sont utilisées, une clarinette Yamaha CS et une clarinette Buffet-Crampon, cette dernière ayant déjà servi à l'étude [2]. Nous aborderons cette étude selon trois parties. Après avoir fait un bref rappel sur des généralités, nous mettrons en évidence le rôle des musiciens concernant les fréquences de jeu. Nous essayerons de localiser certains problèmes de justesse, notamment ceux qui sont évoqués par les clarinettistes, et de comprendre leurs origines en effectuant des comparaisons avec des données issues de mesures d'impédance, de notes jouées par la bouche artificielle, ou par les instrumentistes cités ci-dessus. Ensuite, nous nous intéresserons à décrire de manière théorique et expérimentale, un phénomène bien connu des musiciens: la baisse de la fréquence de jeu (FJ) lorsque le clarinettiste joue plus fort. Ce mode de jeu est un exemple de paramètre de contrôle influant sur la FJ, mais, bien entendu, il n'est pas le seul. La théorie portera sur deux points, tout d'abord le rôle de l'anche sur ce phénomène puis celui de l'inharmonicité du résonateur. Enfin, nous analyserons les variations de la FJ en cours de note. Pour cela, un outil d'analyse temps fréquence a été développé. Des notes courtes et détachées seront analysées et, plus particulièrement, la variation de la FJ pour le transitoire d'attaque. Nous nous intéresserons ensuite aux transitions entre deux notes liées. Enfin nous étudierons l'évolution de la FJ pour une note tenue jouée de façon détachée. De ces analyses, nous espérons mettre en évidence des phénomènes pouvant induire une perception différente de la FJ.

    Mots-clés clarinette / justesse / fréquence de jeu / bouche artificielle
    Equipe Acoustique instrumentale
    Cote Rodrigues05a

    © Ircam - Centre Pompidou 2005.