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    %0 Conference Proceedings
    %A Avanzi, Mathieu
    %A Obin, Nicolas
    %A Lacheret-Dujour, Anne
    %T Vers une modélisation continue de la structure prosodique du français : le cas des proéminences accentuelles
    %D 2009
    %B Conscila
    %C Paris
    %F Avanzi09a
    %K prosodie
    %K syntaxe
    %X L’idée partagée par de nombreux phonologues, qu’ils s’inscrivent ou non dans une approche multilinéaire, est que la modélisation de la structure prosodique repose en partie sur la prise en compte de contraintes d’alignement qui indiquent les modalités d’appariement entre structure syntaxique et structure prosodique. Ces contraintes opèrent aux différents niveaux de la représentation prosodique, et pour commencer : le traitement des proéminences accentuelles. S’il y a consensus sur le principe d’alignement, en revanche deux méthodes s’opposent pour en rendre compte : une approche hypothético-déductive formelle, largement répandue, qui associe des formes à des catégories et des fonctions préalablement connues, et une approche inductive émergente, qui ne préjuge en rien, du moins au départ, des catégories et fonctions auxquelles les objets prosodiques repérés pourront être associés ultérieurement. Dans la première approche, le domaine syntaxique est envisagé en termes de grammaire de constituance. Quant à la seconde approche, elle s’inscrit essentiellement dans une interprétation dépendantielle des constructions prosodiques observées. Le travail que nous présentons s’inscrit clairement dans le second paradigme. Il repose sur la mise au jour et le typage continu des proéminences dans un énoncé donné. En pratique, nous prenons comme fenêtre d’analyse la période prosodique, telle qu’elle a été définie par Lacheret-Dujour (2002, 2003). La conception de cette unité est similaire en de nombreux points à celle qu’en a donnée naguère Hazaël-Massieux (1983), dans la mesure où la période prototypique constitue le terme de l’intégration intonative, unité au-delà de laquelle les dépendances prosodiques sont remises à zéro. À l’intérieur des périodes, les syllabes ne s’agencent pas de façon monotone, et toutes n’ont pas la même valeur du point de vue perceptif et acoustique. Certaines sont plus saillantes que d’autres. Pour mesurer la « force » des proéminences qui se succèdent à l’intérieur d’une période donnée, nous avons procédé en deux étapes : Dans un premier temps, un codage manuel, qui repose sur une échelle d’annotation hybride continue/catégorielle des proéminences perçues, sur une échelle à 4 niveaux (0 = non proéminent ; 1 : hésitation quant à la présence d’une proéminence ; 2 : proéminence ; 3 : proéminence forte) a été réalisé par trois codeurs. La confrontation des annotations a permis d’obtenir un codage manuel unique ; Ensuite, une analyse statistique des observations acoustiques associées aux annotations manuelles a permis de mettre au point une modélisation automatique du degré de proéminence, donc d’envisager le passage d’un traitement catégoriel à un traitement continu des phénomènes de saillance observés dans la parole. L’approche proposée offre des perspectives nouvelles dans le traitement des observables prosodiques dans la substance. Ce dernier ne se limite pas aux variations perçues de la fréquence fondamentale au cours du temps mais s’inscrit dans une démarche computationnelle globale (traitement statistique multi-niveaux), qui permet de prendre en compte tous les paramètres impliqués et donc d’intégrer la qualité vocale (source vocale et variation articulatoire) pour le repérage des proéminences accentuelles et leur interprétation fonctionnelle. En outre, si la notion de degré d’accent n’est pas une notion nouvelle, puisque largement explorée dans les approches hypothético-déductives (Martin 1973, Dell 1984, Delais-Roussarie 2005), l’angle d’attaque est évidemment radicalement différent étant donné le principe d’inductivité retenu ici. Cela nous amènera à commenter, sur des exemples du corpus, les cas de non-alignement observés entre structure syntaxique et structure prosodique.
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    © Ircam - Centre Pompidou 2005.