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    %0 Conference Proceedings
    %A Lopes, Nicolas
    %A Hélie, Thomas
    %T Modèle d'interaction Jet/Lèvre préservant le bilan de puissance pour les instruments de type cuivre.
    %D 2014
    %B CFA 2014
    %F Lopes14a
    %X Dans la plupart des modèles physiques d’instruments de type cuivre, le jet localise ́ au niveau de l’excitateur est en général modélisé par une équation de type Bernoulli (simple, ou version instationnaire, ou avec pertes de charges). La non-linéarité de ce type, couplé à une lèvre et au tube, est responsable de l’auto-oscillation. Toutefois, l’équation de Bernoulli ne prend pas en charge les échanges de puissance entre le jet et la lèvre : la lèvre couplée n’agit que comme un modulateur de l’ouverture. En particulier, l’énergie stockée dans la lèvre n’est pas restituée au jet. Dans cet article, nous proposons de rétablir ces échanges de puissance en prenant en compte l’énergie cinétique du jet dans un cadre instationnaire pour des hypothèses standard simples (écoulement laminaire incompressible sans perte). Dans un premier temps, les solutions des équations d’Euler sont décrites pour un jet 2D avec des conditions aux frontières adaptées à une lèvre mobile (présence d’une vitesse transverse). Puis, un modèle macroscopique est déduit de la solution par intégration des champs de vitesse et de pression à chaque frontière. Ce modèle est un système différentiel. Il est équivalent au premier, au sens où le champ de vitesse peut être complètement déduit des variables macroscopiques. De plus, il respecte exactement le bilan de puissance du système physique original. Ce système se récrit alors naturellement sous la forme d’un système dit ”Hamiltonien a` ports” dont nous rappelons le formalisme. Enfin, un modèle simplifie ́ d’instrument complet est construit en connectant ce jet à ”bilan énergétique équilibre ́” à une lèvre (masse-amortisseur-ressort) et un simple tube acoustique droit. Des simulations numériques sont mises au point de sorte qu’elles pre ́servent, elles aussi, le bilan énergétique. Les résultats de ces simulations et de celles obtenues à partir de l’équation de Bernoulli sont comparées et les différences caractérisées.
    %1 7
    %2 2
    %U http://architexte.ircam.fr/textes/Lopes14a/

    © Ircam - Centre Pompidou 2005.