Résumé |
De l’oralité grégorienne aux fêtes villageoises, de “l’artifice d’écriture” aux tablatures de jazz, de la composition en studio électroacoustique aux jeux en direct à partir de samples, les musiciens amateurs ou professionnels ont toujours fait usage de la copie pour la création sonore, le jeu musical et l’écoute de la musique. Pout autant, la nature de cette copie change avec les mutations des supports : quand la technologie du papier encourage les pratiques de citation, d’adaptation, de transcription, de reprise ou de plagiat, l’environnement technologique audio-numérique favorise le recours à la copie d’objets sonore et à la répétition systématique d’échantillons de sons. |