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À
linverse de la bibliothèque, où tout est méthodiquement rangé et disponible
après un parcours plus ou moins long, le Web est un « espace
paradoxal » désincarné, en mutation permanente, qui abolit le temps et la
distance, mettant sur le même plan les
millions de documents qui sy trouvent. Larticle décrit des techniques de
structuration et de représentation de collections dans le Web dune
bibliothèque pouvant servir à y
réintroduire lespace, la perspective, le temps et lhomme.
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La Tour de Babil |
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Lunivers (que dautres appellent la Bibliothèque) se
compose dun nombre indéfini, et peut-être infini, de galeries hexagonales
[
]. De chacun de ces hexagones on aperçoit les étages inférieurs et supérieurs,
interminablement. La distribution des galeries est invariable. Vingt longues
étagères, à raison de cinq par côté, couvrent tous les murs moins deux.[
]
Chacun des pans libres donne sur un couloir étroit, lequel débouche sur un
autre galerie, identique à la première et à toutes. [
] Dans le couloir il y
a une glace, qui double fidèlement les apparences.1 |
À limage de la Bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges1, le Web est quasi-infini : la multitude des sites et des pages est telle quils ne peuvent plus être tous consultés, voire même référencés, non seulement par un être humain mais par ces fameux annuaires et moteurs de recherche2 censés répertorier tout ce qui sy trouve et tous ceux qui sy trouvent. La croissance vertigineuse du Web ne ressemble-t-elle pas à un big bang, renforçant limage dun univers en expansion permanente, peuplé de soleils les sites-phare dont la qualité rayonnante attire amateurs et connaisseurs , de comètes, détoiles filantes et de trous noirs ceux qui apparaissent précédés de nombreuses annonces, sillent le firmament du Web, pour disparaître sans laisser de traces ? |
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Quand on proclama que la Bibliothèque comprenait tous
les livres, la première réaction fut un bonheur extravagant. Tous les hommes
se sentirent maîtres dun trésor intact et secret. Il ny avait pas de
problème personnel ou mondial dont léloquente solution nexistât quelque
part : dans quelque hexagone. Lunivers se trouvait justifié, lunivers
avait brusquement conquis les dimensions illimitées de lespérance. 1 |
Cette immensité donne le sentiment de pouvoir « tout y trouver » pour peu que lon sache bien chercher et en y mettant le temps nécessaire, que nous voici enfin devant la véritable bibliothèque universelle qui contient tous les livres, nourrissant, comme lécrit si justement le sociologue Philippe Breton, « le fantasme dun village planétaire en forme de "cyberespace" »3. |
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] pour une ligne raisonnable, pour un renseignement
exact, il y a des lieues et des lieues de cacophonies insensées, de galimatias
et dincohérences [
] Il y a aussi des lettres sur le dos de chaque
livre : ces lettres nindiquent ni ne préfigurent ce que diront les
pages : incohérence qui, je le sais, a parfois paru mystérieuse. [
] Il y a des chercheurs officiels, des inquisiteurs. Je les ai vus dans lexercice de leur
fonction : ils arrivent toujours harassés ; ils parlent dun
escalier sans marches qui manqua leur rompre le cou, ils parlent de galeries
et de couloirs avec le bibliothécaire ; parfois, ils prennent le livre
le plus proche et le parcourent, en quête de mots infâmes. Visiblement, aucun
deux nespère rien découvrir. 1 |
La métaphore est toutefois quelque peu trompeuse : au contraire dune bibliothèque, cet espace virtuel est destructuré, informe et en permanente mutation. Au côté de trésors bien réels, il regorge dimpasses et de culs-de-sac sous forme de sites inexistants et de textes disparus sitôt publiés, de liens tous aussi sibyllins quune cote mais trop souvent incorrects, dadresses que lon contacte et doù ne parvient aucune réponse ni contenu ni message derreur -, de pages saffichant de façon informe à lécran pour cause de différences de formats ou de standards Le lecteur persévérant doit sarmer de patience, chercher minutieusement et attendre parfois fort longtemps avant de pouvoir lire le texte quil a requis, pour autant quil parvienne à le trouver. |
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« Le titre dun livre nest pas le livre. »4 |
Plus important : ce ne sont pas les livres qui en tapissent les étagères virtuelles, mais bien souvent uniquement leurs titres, les projets de numérisation buttant sur les considérations tant techniques que légales. Quand bien même aboutiront-ils à la mise en réseau de collections importantes, on est en droit de se demander si lévolution permanente des standards et des formats, et lobsolescence des supports, ne les rendront pas derechef inaccessibles bien plus rapidement que ne lest un livre en papier sur létagère dune bibliothèque... Enfin, quels projets de numérisation ont les ressources humaines adéquates pour effectuer une relecture des textes, afin den éliminer les erreurs induites par ces procédés ? |
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] « cette fiévreuse Bibliothèque dont les
hasardeux volumes courent le risque incessant de se muer en dautres et qui
affirment, nient et confondent tout comme une divinité délirante »1 |
Même si des livres numérisés y font leur apparition, ce ne sont que des représentations de livres physiques présentées sur un écran de taille relativement limitée : on ne peut pas les feuilleter, en consulter plusieurs à la fois comme on le ferait sur une grande table Linvention par Xerox dun écran fin, léger et souple comme une feuille de papier et réflecteur (plutôt que générateur) de lumière, augure peut-être de lère du livre électronique composé de ce nouveau matériau, dans lequel on téléchargerait le contenu de nimporte quel livre. La bibliothèque du futur se réduira-t-elle alors à ce seul livre ? |
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Jai effectué des pélerinages à la recherche dun
livre et peut-être le catalogue des catalogues. 1 |
Si le Web comprend surtout des titres de livres, il est encore loin den proposer un catalogue exhaustif. Un nombre croissant de bibliothèques proposent les leurs en ligne, tous différents les uns des autres. Le protocole Z39.50, qui devrait servir à relier ces catalogues entre eux et permettre dy effectuer des recherches simultanées, simpose trop lentement et nest disponible que dans un nombre limité de bibliothèques. |
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Souvenir dune indicible mélancolie : il mest
arrivé de voyager des nuits et des nuits à travers couloirs et escaliers
polis sans rencontrer un seul bibliothécaire. 1 |
Enfin, un absent de marque. Le lecteur ne rencontre, dans les méandres infinis du Web, nulle réelle présence, nulle personne qui saurait lécouter et comprendre le sens de sa recherche, le guider vers des recoins moins visibles pour tenter de trouver le site qui y répondrait peut-être, quand bien même il nen aurait pas lapparence ou ne serait pas répertorié dune façon qui lindiquerait. |
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Rematérialiser le Web de la bibliothèque |
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Dans la bibliothèque traditionnelle, les fiches du catalogue doivent être dupliquées pour chacun des modes daccès proposés : par auteur, par sujet Ces fiches sont rangées dans des tiroirs, le lecteur ne peut les en sortir pour créer son choix personnel. En revanche, linformatique permet doffrir des vues multiples dune même collection dobjets numériques catalogue ou base de données sans avoir à répliquer les métadonnées : tout est question de programmation des choix offerts au public : recherche par auteur, titre, mots-clé... ; listes alphabétiques, thématiques ; sélections nouveautés, événementielles Le lecteur virtuel peut conserver la trace de ses recherches par signets, dans des corbeilles ce qui lui permet dy revenir plus rapidement. |
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Maurits Cornelis Escher : Relativité (1953) |
Une conséquence importante de cette (r)évolution est que tout objet numérique ou uniquement sa métadonnée est potentiellement équidistant du lecteur : il suffit de quelques clicks pour obtenir sa référence ou son contenu. Il est aussi équidistant de ses parties et de tout autre objet : on peut établir un nombre indéterminé de liens entre eux. Plus encore : tout site dune autre bibliothèque, quand bien même il serait à lautre bout du monde, est tout aussi proche que celui de la bibliothèque du coin ce qui ne veut pas forcément dire que ses livres soient pour autant accessibles (car numérisés). |
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Ce nouvel univers na plus rien de lespace euclidien que nous habitons : tout y est « à plat », sans structure, distance, chemin ou temps. Cest enchanteur pour lexplorateur, le rêveur ou le cartographe du futur, cela peut lêtre moins pour le lecteur qui veut y trouver ou retrouver des livres correspondant à ses besoins ou à ses goûts, mais qui est dérouté par labstraction et le désordre. Quelles cartes lui fournir, quelles structures proposer sans pour autant faire limpasse sur la flexibilité de loutil informatique , enfin comment donner des repères physiques, métaphoriques ou réels ? |
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Le texte |
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Les interfaces hypertextuelles, de plus en plus communes en bibliothèque, sont basées principalement sur du texte dans une présentation la plus linéaire qui soit. Or lécran permet de présenter le texte de diverses façons bi-dimensionnelles (en tableau, par exemple) et de concrétiser ainsi de façon visuelle, quasi-physique, les multiples dimensions de lorganisation de linformation : selon le support (texte, multimédia ), la forme (livre, essai, périodique ), le thème (histoire, littérature, musique ), le public (jeunesse, grand public ), etc. Poursuivant ce système de page en page dun site, on peut construire un réseau de parcours balisés, plusieurs chemins pouvant mener au même résultat, que le lecteur empruntera en fonction de ses connaissances, de ses aptitudes, de ses goûts ou de ses envies du moment. |
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« Article
21. |
Il ne faut pas oublier de bien jalonner ces parcours : indiquer clairement les destinations les intitulés des liens hypertextuels , pour éviter davoir à les suivre en vain ; identifier chaque rubrique dans laquelle on se trouve, par rapport à la structure générale du site ; permettre daller ou de revenir rapidement vers les principaux « carrefours » par des raccourcis bien identifiés. Toutes ces indications intitulés et adresses doivent être bien entretenues : une réorganisation interne ne doit pas créer de liens vers des pages inexistantes ou, à linverse, des pages que lon ne peut plus référencer. Il est même souhaitable dutiliser, dans le cas dun tel remaniement, des « redirections dadresses » automatiques, qui permettent de joindre une rubrique déplacée avec son ancienne adresse. |
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Fiche numérisée à la bibliothèque de Princeton |
Pour utiliser la plupart des catalogues informatisés, il faut savoir écrire remplir un formulaire électronique pour ce qui ne nécessitait auparavant que la pratique de la lecture : consulter des fiches ou un catalogue imprimé. Pourquoi ne pas fournir au lecteur des alternatives à la saisie ? Ainsi, à luniversité de Princeton5, on a numérisé toutes les fiches de lancien catalogue il y en a plus dun million et conçu une interface qui reproduit à lécran les tiroirs dans lesquelles elles se trouvent, permettant dy insérer un « doigt » électronique et de les feuilleter fiche par fiche, dont limage reproduit fidèlement le pavé ISBD et toutes les annotations qui sy sont ajoutées au fil du temps. Substitut à la recherche par formulaire dans une base bibliothéconomique (cette partie na pas encore été cataloguée électroniquement), cet accès nen est pas moins pratique et intuitif. |
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Dans la bibliothèque physique, plutôt que de feuilleter les fiches du catalogue, certains préfèrent aller directement aux étagères, en suivant le plan de classement ou au hasard, pour examiner les documents qui sy trouvent. Il est tout à fait possible de fournir sur le Web des modes de consultation qui ressemblent à ce lèche-vitrines, alternatives à la recherche par formulaire dans un catalogue : listes alphabétiques « déroulantes » (par auteur, titre ), plan de classement menant graduellement du général au particulier, pour finir par la liste des livres qui correspondent au thème choisi...6 |
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Limage et le son |
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De nouvelles interfaces prennent dorénavant en compte les autres capacités de lordinateur et des postes de consultation : graphiques planes ou tri-dimensionnelles, fixes ou variables dans le temps et sonores (casque, enceintes). |
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Plan de la bibliothèque de luniversité dOslo |
Limage permet de donner à lécran une représentation plus ou moins fidèle de lespace physique de la bibliothèque : un plan au sol, par exemple, dans lequel on peut aller du général au détaillé, jusquau contenu des étagères. Un tel accès a été réalisé à la bibliothèque informatique de luniversité dOslo7: le plan annoté indique les principales sections de la bibliothèque et permet de voir en détail le contenu des étagères ; lorsquil sagit de périodiques, il indique aussi le site Web éventuel de chaque titre, sur lequel on peut trouver parfois les contenus dépouillés. |
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À linverse, limage peut aider à la localisation dun document dont on a trouvé la fiche : dans le catalogue de la Médiathèque de lIrcam6, un plan attaché à chaque notice douvrage indique la zone précise dans laquelle se trouve le document, sil est disponible. Le lecteur peut ainsi sabstenir de relever la cote précise, et retrouver la monographie souhaitée plus rapidement. |
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Linterface de réalité virtuelle de la Médiathèque de
lIrcam |
En utilisant des techniques de réalité virtuelle, il est possible détendre ce principe à la représentation tri-dimensionnelle réaliste de lespace de la bibliothèque : linternaute peut ainsi se déplacer à lécran dans cette représentation comme il le ferait dans la bibliothèque physique, comme sil avait une caméra au front, et consulter le contenu des rayonnages6, voire lire le contenu des textes qui sy trouvent, sils ont été numérisés. Cet espace peut aussi comprendre des objets sonores ou animés, et permettre ainsi découter des explications pré-enregistrées, des archives sonores et des disques, visionner des films |
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Si le son est très en vogue sur lInternet pour la diffusion licite ou non de musiques variées, sil est utilisé pour assister les malvoyants dans leur utilisation de linformatique, sil est parfois présent pour aider les handicapés moteurs à saisir une requête oralement, il ne lest pas encore en tant quinterface. |
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Une mappemonde |
Limage bi- ou tri-dimensionnelle, assortie ou non de son peut aussi être utilisée pour dautres représentations que celle de la disposition physique de la bibliothèque : une mappemonde pour le classement douvrages de géographie ou dhistoire, une ville imaginaire pour la matérialisation de parcours littéraires et de leurs croisements les exemples abondent surtout sur cédérom, mais encore rarement en tant quinterface de bibliothèque. |
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Lautre |
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Ces développements fournissent aussi le moyen de réintroduire dans le Web le grand absent dont nous parlions plus haut, ce médiateur présent dans toute bibliothèque réelle : le bibliothécaire. |
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Un avatar dans un monde virtuel, en train de proposer
de laide (voir le texte au-dessus) |
La technique des « mondes virtuels »8 permet de réaliser des représentations de réalité virtuelle peuplées : chaque visiteur y est représenté par un « avatar » (un personnage de forme humaine) qui se déplace selon les indications qui lui sont données au clavier, peut faire certains gestes indiquer une direction, par exemple ; le visiteur peut ainsi voir tous les autres visiteurs présents au même moment. Ceux-ci peuvent dialoguer, à laide du clavier : lorsquils y saisissent une phrase, elle saffiche sous forme de bulle près de leur avatar, ou sinscrit dans une autre fenêtre. Envisageons une bibliothèque offrant une
interface de ce type : les lecteurs peuvent communiquer, le cas échéant,
entre eux, pour échanger des conseils, collaborer sur un travail commun. Un
documentaliste de service est aussi présent : le lecteur ayant besoin
daide dirige ainsi son avatar vers celui du documentaliste et linterroge (à
laide du clavier ou via un microphone) ; le documentaliste répond de la
même façon et déplace éventuellement son propre avatar pour guider le lecteur
vers une section de la bibliothèque. À la différence des représentations
anthropomorphiques utilisées dans certaines interfaces dont lintelligence
nexcède pas celle dun robot mécanique, il sagit dune mise en rapport avec
une compétence humaine bien réelle : là est peut-être une des clés dune
certaine |
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Notes |
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1 Jorge Luis Borges, « La bibliothèque de Babel », in Fictions, nouv. éd. augm., Paris, Gallimard, coll. « folio », 1998. 2 Ce quils ne font dailleurs pas : selon le site et sa fréquentation, ils lexplorent plus ou moins en profondeur et plus ou moins fréquemment. 3 Philippe Breton, Lutopie de la communication : le mythe du village planétaire, nouv. éd. augm., Paris, Ed. la Découverte, 1995. 4 Michel Fingerhut, « Le titre dun livre nest pas le livre », Livres Hebdo, n° 346, août 1999. 5 Ce catalogue est disponible à ladresse http://imagecat1.princeton.edu/ecc/ 6 Disponible à ladresse http://mediatheque.ircam.fr/catalogue/ 7 Disponible à ladresse http://www.ub.uio.no/umn/inf/eng/map/ifib.html 8 Un logiciel de navigation dans certains de ces mondes est disponible gratuitement à l'adresse http://www.activeworlds.com/ |
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