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L'Ircam en perspective

Alain Galliari

Résonance nº 7, octobre 1994
Copyright © Ircam - Centre Georges-Pompidou 1994


La présence d'échafaudages qui, depuis l'été, cachent la façade de l'Ircam, a suscité curiosité et interrogations. Les travaux entrepris sont la manifestation la plus apparente des orientations dans lesquelles l'Ircam s'est engagé et qu'il veut confirmer. L'apparition du chantier nous fournit l'occasion d'informer les lecteurs de Résonance des perspectives à venir.

Insensiblement, une évolution profonde a marqué la création et l'informatique musicale. L'utilisation de l'ordinateur en musique remonte à la fin des années cinquante, peu après les premières expériences de musique concrète lancées par Pierre Schaeffer et Pierre Henry en 1948-49, mais la synthèse des sons par ordinateur n'est apparue qu'au cours de la décennie suivante. Tous les timbres imaginables étaient dès lors possibles en théorie, mais à des coûts en hommes et en machines si disproportionnés par rapport à la qualité des résultats qu'une avancée véritable dans le domaine purement musical était proscrite !

C'est dans ces circonstances qu'apparut en France le projet de l'Ircam, au tout début des années soixante-dix, naturellement accueilli par le tout nouveau Centre Georges-Pompidou. Musiciens et scientifiques tentèrent alors de repousser les barrières de l'électroacoustique. Beaucoup restait à faire : le développement d'outils d'aide à la composition, le traitement des sons en temps réel, la spatialisation... La relation psychologique à la machine, aussi. Ce cheminement, la dernière décennie l'a accompli. Avec ses moyens propres et ses spécificités, l'Ircam a contribué à l'effort collectif.

Aujourd'hui, le paysage de l'informatique musicale a radicalement changé. Le matériel s'est miniaturisé, démocratisé et standardisé, permettant une communication des oeuvres et du savoir impensable à l'heure où l'Ircam ouvrait ses portes. La compatibilité des équipements a généralisé leur emploi et suscité de nouveaux appétits. Les mentalités aussi ont changé.

Ces transformations ont naturellement élargi les missions de l'Ircam et conduit à fixer de nouveaux enjeux, à tenter de garder l'esprit d'expérimentation qui animait les premiers découvreurs et en même temps améliorer la communication avec des publics potentiellement plus larges et diversifiés, du fait même de l'utilisation quasi généralisée des nouvelles technologies. Ce nouvel état des choses a engendré des changements dont les travaux d'aménagement en cours ne sont aujourd'hui que la partie visible de l'iceberg. C'est la partie immergée qu'avec nos lecteurs nous voulons explorer tout au long de ces pages.

De nouvelles connexions

D'emblée, il parut indispensable d'approfondir les connexions existantes et d'en susciter de nouvelles. En plus de dix ans d'activité, l'Institut avait accumulé dans un certain nombre de secteurs de pointe un savoir-faire qui se prêtait à diverses exploitations. C'était le cas en particulier des logiciels musicaux développés à l'Ircam, qui tous demeuraient hors commerce. Si certains se révélaient trop spécifiques pour répondre à une demande par nature diversifiée (jazz, variétés, cinéma, etc.), d'autres semblaient en revanche avoir la souplesse et l'extensibilité requises.

Environnement interactif de programmation graphique, Max[1] était ici aux premières loges. Ce logiciel polyvalent se trouvait susceptible d'évoluer dans toutes sortes de situations. C'est Max donc qui, le premier, a été porté sur Macintosh. Commercialisé depuis 1990 par la société Opcode, le logiciel est aujourd'hui disponible sur le marché. Tout récemment, un partenariat s'est mis en place avec la société suisse Lysis pour exploiter les compétences de Max dans des stations de programmation et de diffusion radiophonique, ce qui accroît encore le cercle des utilisateurs.

Dans un autre domaine, l'Ircam a concédé à Zeta Music Systems (filiale de la société Gibson aux Etats-Unis) une licence mondiale exclusive pour l'utilisation musicale d'une technique spécifique de synthèse des sons[2].. Récemment brevetée, cette nouvelle technologie doit servir de base au développement d'une prochaine génération de synthétiseurs grand public.

En amont de la commercialisation de produits conçus à l'Ircam, la recherche nécessitait elle aussi d'être soutenue et étendue. L'extension des coopérations établies avec l'université ou l'industrie s'avère ici aussi décisive. C'est ainsi que des études menées au Laboratoire d'acoustique de l'université du Mans avec le soutien de l'Ircam ont abouti au développement d'un logiciel d'aide à la conception d'instruments de musique à vent appelé Resonans[3]. Ce produit original permet aux facteurs de prévoir les caractéristiques de l'instrument avant sa réalisation, en fonction de sa géométrie interne.

En acoustique des salles, de même, plusieurs collaborations sont d'ores et déjà menées avec le Cnet, l'EDF, la Mission de la recherche et de la technologie du ministère de la Culture ou l'association Espaces nouveaux. Les collaborations portent sur deux axes de recherches essentiellement : la caractérisation objective de la qualité acoustique des salles et la simulation informatique de la propagation sonore dans les salles. Ces recherches communes permettent de déboucher sur des applications pratiques, notamment par le développement de logiciels pour l'aide à la conception architecturale et celui du Spatialisateur[4].

Dans chaque domaine, ce sont de multiples projets qui lient désormais les équipes de l'Institut avec plus d'une trentaine de grandes universités françaises ou étrangères et des centres de développement de tous pays, en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, en Russie ou au Japon.

Voix nouvelle

Les recherches menées à l'Ircam peuvent également ouvrir sur des applications inattendues. C'est ainsi que les sociétés Stephan Films et Auvidis ont cette année sollicité l'intervention de l'Ircam pour les besoins d'un film sur le célèbre castrat italien Farinelli réalisé par Gérard Corbiau, qui doit sortir sur les écrans en décembre prochain.

Carlo Broschi, dit Farinelli, fut sans doute le plus recherché des castrats de l'Europe des Lumières. Sa carrière prodigieuse l'amena dans toutes les capitales musicales, de Venise à Munich, de Naples à Versailles, de Londres à Madrid. Voulant ressusciter la destinée du divin chanteur, Gérard Corbiau voulut aussi recréer ce timbre de castrat, perdu à jamais dans les ténèbres du temps passé. C'est ici que les techniques de traitement numérique des sons développées à l'Ircam parurent d'emblée utiles aux producteurs du film[5].

La castration ayant été interdite au siècle dernier, il n'existe aucun enregistrement susceptible de fournir des données acoustiques exploitables. Il a donc fallu enregistrer des voix proches de celle du castrat en matière d'étendue, de vibrato et d'articulation (celles du haute-contre Derek Lee Ragin et de la soprano colorature Ewa Godlewska) et, par des techniques issues de récentes recherches, les transformer afin de reconstituer le timbre particulier de la voix d'un castrat. Au total, ce sont quarante-cinq minutes de chant qui ont été transformées dans les studios de l'Ircam. Cet exemple d'application et quelques autres, notamment une étude menée pour le compte des sociétés Peugeot et Renault afin d'analyser la qualité acoustique des véhicules, inaugurent des perspectives qui s'avèrent fructueuses pour chacun des partenaires.

Le Forum Ircam

C'est dans le secteur de l'audio professionnel également que l'Ircam se devait d'agir. Touché par les constantes mutations technologiques, ce domaine présente en effet une forte demande d'information. Pour y répondre, diverses initiatives ont été mises sur pied au sein du Forum Ircam, donnant aux adhérents l'accès à une information hier encore réservée.

Créé l'année dernière, le Forum Ircam comprend quatre groupes utilisateurs centrés autour des logiciels Max, Patchwork, SVP et Chant. L'objectif est de permettre l'utilisation de technologies nouvelles en acoustique, traitement du signal, informatique temps réel et langages de haut niveau dans tous les domaines de l'audio professionnel. L'adhésion, ouverte à toute personne intéressée, permet à l'utilisateur d'accéder aux logiciels et aux réseaux de communication de l'Ircam. Il se double de services de formation, de support technique et d'une aide au développement. Actuellement, le Forum Ircam compte plus de cent utilisateurs. Cette initiative nouvelle permet à l'ensemble de la communauté musicale (compositeurs de musique de film, de variétés, etc.) de récupérer le résultat des recherches. Elle assure également à l'Ircam de demeurer en contact avec l'importante mutation du domaine et d'intégrer ainsi des savoir-faire dispersés.

Alliances musicales

Au delà de cette ouverture, l'application musicale demeure le principe premier de l'Ircam. Là encore, il apparaît aujourd'hui nécessaire de favoriser les connexions. Alliance fondamentale : celle qui depuis son origine lie l'Institut au Centre Georges-Pompidou. Ce lien naturel s'est le plus souvent cristallisé autour des expositions organisées par le Centre Pompidou. Il s'agissait pour l'Ircam d'apporter la pierre musicale à l'édifice, par le biais de concerts ou d'interventions diverses à l'intérieur du site. Ce principe conserve naturellement toute son actualité et est voué à être renouvelé. Ainsi, dans le cadre de l'exposition "Hors-limites", qui ouvrira ce mois-ci au Centre Pompidou, le critique musical Daniel Caux proposera une présence musicale. Si important soit-il, ce type d'interventions ne peut constituer l'axe unique d'une synergie qui doit être approfondie. C'est ainsi qu'à l'instar des Revues parlées organisées depuis longtemps par le Centre Pompidou, sera prochainement inaugurée une Revue parlée musique[6] qui, une fois par mois, proposera sur un thème choisi en relation avec les expositions du Centre Pompidou un débat suivi d'un concert.

Mais c'est au sein de son propre programme de création que l'Ircam entend également confronter les genres en suscitant le dialogue entre les musiciens et leurs frères d'armes exerçant dans les autres domaines artistiques : chorégraphie, théâtre, cinéma, littérature, etc. Inaugurée l'année passée avec le programme "Musique +", qui a vu les créations de Fragments, opéra de Marc Monnet, du monodrame de Michael Jarrell Cassandre et de la musique composée par Michaël Obst en accompagnement au Doktor Mabuse de Fritz Lang, l'initiative se poursuivra cette année avec Enjeux, spectacle pour joueur de tuba de Guy Lelong (texte), Patrice Hamel (gestes et lumières) et Gérard Buquet (musique), Création 94, spectacle chorégraphique de Anne Teresa De Keersmaeker et Thierry De Mey, une musique de Martin Matalon pour le film de Fritz Lang Metropolis, un spectacle du compositeur Marc Monnet et du metteur en scène Stanislas Nordey, un projet d'opéra de Michaël Lévinas, un opéra de Philippe Manoury et un projet avec Luca Francesconi pour le Théâtre de la Monnaie.

Pédagogie et médiathèque

Depuis 1989, l'Ircam s'est engagé dans un ample développement de ses activités pédagogiques. Cette décision, motivée par l'importance de la demande et la volonté de faire profiter du savoir accumulé en plus de dix ans d'activité, s'est soldée par la création ou le développement de formations diversifiées: stages de week-end, Académie d'été, cursus de composition et d'informatique musicale, stage d'été et formations doctorales en musicologie d'une part et en acoustique, traitement du signal et informatique appliqués à la musique d'autre part. L'objectif est d'offrir aux étudiants des formations diversifiées, de haute qualification, complémentaires de celles fournies par les universités scientifiques et les conservatoires de musique.

Cette multiplication des activités pédagogiques témoigne de la volonté de mettre les connaissances acquises à la disposition des acteurs musicaux et de l'audio professionnel : au total, ce sont plus de 200 participants que l'Ircam se prépare à accueillir cette année. Cet effort sans précédent a naturellement engagé des modifications de fonctionnement qui, à leur tour, nécessitaient l'élargissement et la modernisation du site. Les travaux entrepris cet été, dont l'achèvement est prévu pour fin 1995, permettront l'accueil dans l'école Jules-Ferry et le bâtiment des Bains-Douches d'abriter les salles de cours et les studios de travaux pratiques, ainsi que la salle de consultation de la médiathèque.

Lieu de mise en cohérence des activités de recherche et de transmission vers le public, la médiathèque mettra à la disposition du public intéressé par les secteurs de recherche spécifiques à l'Ircam plus de 25 000 documents (livres, revues, dossiers thématiques, partitions), ainsi qu'une phonothèque (disques compacts, archives sonores de l'Ircam, banques d'exemples sonores, etc.) et une logithèque.

Constitué à partir de deux fonds documentaires, celui de l'Institut et celui du Centre d'information et de documentation "Recherche musicale" du CNRS, le fonds de la médiathèque offrira au public une référence dans les domaines de l'informatique musicale (composition assistée par ordinateur, acoustique, psychoacoustique, électroacoustique, analyse et synthèse, etc.), qui demeure l'identité propre de l'Ircam. Selon cette orientation, la documentation couvrira les étapes historiques du genre, de 1945 à nos jours. Outre les données historiques, le fonds suivra l'actualité de la recherche et de la création, tant à l'échelle nationale qu'internationale, en collectant et en réunissant des données passées et actuelles aujourd'hui dispersées. Constitué sur une base de données, le catalogue des collections sera accessible par voie télématique.

Recherche, création, diffusion et pédagogie musicales : les exemples d'ouverture ne s'arrêtent pas là. Il faudrait rappeler le succès des journées portes ouvertes qui témoignent d'une vive curiosité du public. Evaluer également l'accroissement des tournées, en province et à l'étranger, qui favorisent la découverte des compositeurs d'aujourd'hui. Ou encore les efforts spécifiques entrepris en direction des jeunes musiciens qui désirent entrer dans la vie professionnelle. Il conviendrait également de s'attarder sur cette notion d'ouverture et le rôle social d'une institution telle que l'Ircam. Comment rendre plus fluide la perception des mouvements qui animent actuellement notre vie artistique ? Comment lutter contre les idées préconçues qui réservent toujours l'informatique musicale aux seuls spécialistes ? C'est à ces questions que l'Ircam se doit aussi de répondre. En permettant à une large communauté d'approcher des méthodes et des outils plus familiers à l'acte créatif qu'on ne l'imagine de prime abord. En s'efforçant de réduire le fossé entre les initiés et les sceptiques.

Les Groupes utilisateurs

Le Forum Ircam comprend quatre groupes utilisateurs centrés autour des logiciels Max, PatchWork, SVP et Chant.

Max est un environnement de programmation graphique pour la synthèse, le traitement du signal (NeXT) et le contrôle d'événements Midi (NeXT et Macintosh) en temps réel. Ce logiciel assure également le suivi de partitions à partir du son ou des signaux Midi et le déclenchement automatique de séquences musicales.

PatchWork est un environnement graphique programmable pour la composition assistée par ordinateur. Il comprend des outils pour la génération et la transformation de structures musicales, les sorties Midi, l'affichage et l'édition en notation musicale.

Supervocodeur de phase, SVP oeuvre à l'analyse, le traitement et la synthèse de son par transformées de Fourier et la prédiction linéaire. Egalement au filtrage par bandes de fréquences et par surfaces, la compression et la dilatation temporelle, le mélange et la synthèse croisée, ainsi que les effets spéciaux (instruments parlants, trémolos, etc.).

Chant est un logiciel de synthèse formantique de modèles vocaux, instrumentaux et abstraits. Librairie Chant écrite en langage C, polyphonique et polytimbrale, nécessitant un contrôle externe, par exemple avec PatchWork, ou directement en Common Lisp.

Trois nouveaux outils sont proposés dès octobre prochain : Analyse (expertise pour l'analyse et le travail du son), Mosaïc (logiciel de synthèse de son par modèles physiques), Spatialisateur (logiciel de contrôle de la localisation des sources sonores et des effets de salle).

Ces logiciels sont accessibles dans le cadre du Forum Ircam à partir de 1600 F pour un particulier, et de 4200 F pour un organisme (prêt d'un an renouvelable). Renseignements : (1) 44 78 49 62.

L'université à l'Ircam

Dirigée par Hugues Dufourt, la formation doctorale "Musique et musicologie du XXe siècle", menée en collaboration avec l'Ecole des hautes Etudes en Sciences Sociales, l'Ecole Normale Supérieure et le CID-RM/CNRS, s'adresse aux musicologues, aux musiciens professionnels et aux scientifiques possédant un haut niveau de connaissances musicales. Inaugurée en 1989 par un DEA, elle mène depuis 1990 à une thèse préparée en deux ou quatre années. A ce jour, cette formation compte 24 étudiants en DEA et 34 étudiants préparant leur doctorat. L'enseignement comporte des séminaires de musicologie, des cours d'analyse, d'interprétation, d'écriture, ainsi que des cours de sciences et de technologie.

Dirigé par Jean-Claude Risset et coordonné par Philippe Depalle, le DEA en Acoustique, traitement du signal et informatique appliqués à la musique (Atiam) a été créé en 1993 pour donner les bases scientifiques et musicales nécessaires à l'appréhension des nouvelles technologies, partie intégrante des pratiques musicales contemporaines. Les principaux partenaires en sont l'Université de Paris-VI, l'Ecole Normale Supérieure, l'ENST, l'Université du Maine et l'Université de Marseille-Lumigny. Pour chaque discipline abordée, l'enseignement est divisé en quatre modules : mise à niveau, enseignement fondamental (notions théoriques de la discipline concernée), enseignement spécifique (cours scientifiques d'application musicale), initiation à la recherche (approfondissement des thèmes choisis par l'étudiant).

Editions

L'Ircam accueille chaque année une trentaine de compositeurs invités à réaliser une oeuvre incluant les moyens technologiques propres à l'Institut. D'autres compositeurs sont également conviés à participer aux travaux de recherche conduits par les scientifiques.

En plus des concerts où sont créées et reprises les oeuvres commandées par l'Ircam, un effort particulier de promotion est mené dans deux directions : la production de disques et l'activité éditoriale.

Suite logique à la démarche du musicien au sein de l'Ircam, le disque rend son travail accessible au grand public. En 1993, l'Ircam a décidé de créer, avec l'Ensemble InterContemporain et la société Adès, une collection de monographies. Trois compositeurs par an sont sélectionnés. A ce jour, ont été publiés les disques de Denis Cohen, Michael Jarrel et Magnus Lindberg. Vont paraître prochaînement ceux de Frédéric Durieux, Philippe Hurel et Marc-André Dalbavie.

Une série de livres "Les cahiers de l'Ircam, Compositeurs d'aujourd'hui" est étroitement liée à cette initiative discographique. Six livres monographiques ont paru à ce jour autour de Michael Jarrell, Denis Cohen, Magnus Lindberg, Marc-André Dalbavie, Philippe Hurel et Kaija Saariaho.

D'autre part, la publication de la revue Les Cahiers de l'Ircam, Recherche et musique se poursuit au rythme de deux numéros par an. Dernière parution : L'Espace (mars 1994). Prochain numéro : Musique/Texte (automne 1994).

Petit historique

1971MM. Piano, Rogers et Franchini, architectes, assistés par le bureau d'études Ove Arup & Partners, gagnent le concours d'architecture du Centre Georges-Pompidou.
1973Décision d'implanter l'Ircam au niveau de la place Igor-Stravinsky, en sous-sol.
1978Inauguration de l'Ircam (premier concert à l'Espace de projection).
1987Lancement du projet d'extension, première phase : construction de la « Tour Piano » (Atelier de paris, Renzo Piano architecte).
1990Inauguration de la « Tour Piano ».
1990Lancement du projet d'extension, deuxième phase : réaménagement des bâtiments Jules-Ferry et Bains-Douches, confiés à l'Atelier Canal (Daniel Rubin et Patrick Rubin).
1994-1995Début des travaux (juillet 1994). Inauguration (automne 1995).

Notes

1 Conçu par Miller Puckette.

2 Technique par transformée de Fourier inverse, FFT-1, mise au point par Xavier Rodet et Philippe Depalle.

3 Laboratoire d'acoustique de l'université du Mans (Jean Kergomard) et équipe acoustique instrumentale animée par René Caussé (Ircam).

4 Equipe acoustique des salles animée par Olivier Warusfel (Ircam) et Espaces nouveaux.

5 Développement effectué à l'Ircam par Philippe Depalle, Guillermo Garcia, Xavier Rodet et Boris Doval.

6 La Revue parlée musique sera organisée conjointement par le Centre Georges-Pompidou (département du Développement culturel) et l'Ircam.

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