Résumé |
Le son s'installe, dit-on : dans les salles de concerts, certes, mais aussi dans de nombreux autres lieux. Dans l'installation, l'artiste joue l'espace et laisse au spectateur-auditeur le choix de sa propre temporalité. A cela, l'Ircam ne peut rester insensible: d'une part, parce que ces installations questionnent notre perception de la musique et, d'autre part, parce qu'il n'y a pas d'installation sans technologie musicale. Dans l'installation, le son provient toujours d'un support technique, même rudimentaire, qu'il soit enregistré sur une bande sans fin ou qu'il soit stocké sous la forme d'un fichier informatique interagissant avec les mouvements du spectateur. Hier, l'Ircam participait à des installations multimédias comme Le Messager ou Le Tunnel sous l'Atlantique ; aujourd'hui, c'est avec Opera Bianca et les 100 Objets pour représenter le monde de Peter Greenaway que nous poursuivons ce qui est, avant tout, un projet artistique. |