Résumé |
Harpocrate, divinité gréco-romaine (dont le nom égyptien est Horus), prescrit, la main sur la bouche, le silence à ses adeptes, dont l'un des plus fidèles est certainement Salvatore Sciarrino. Silence. Silence comme attente, comme espace de résonance intérieure de la musique, mais aussi comme silence hermétique, comme secret d'une alchimie sonore insondable : « ... là-dessus on doit se taire... » (Darüber muss man Schweigen) nous intime un fragment de Wittgenstein cité dans Un'immagine d'Arpocrate, une oeuvre de Sciarrino écrite il y a vingt ans. Portrait d'un compositeur hors normes. |